Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France, stop ou encore ? Si les 65 millions de sélectionneurs que nous sommes, ainsi que la FFF, peuvent légitimement se poser la question de son maintien, n’oublions pas que l’illustre Cévenol peut garder sa liberté et décider de ne pas prolonger, puisqu’il est en fin de contrat. Il apparait que la capacité à gérer des hommes fasse obstacle à la motivation et à la confiance, davantage que celle qui consiste à transformer 11 joueurs en une belle équipe qui gagne.  Néanmoins, il n’est pas interdit de rester pragmatique et de considérer très comptablement le bilan Blanc, notamment au regard des performances de ses prédécesseurs : 16 victoires, 7 nuls et 4 défaites, soit un ratio de 59% de victoires pour 27 matches joués, dont 5 en phase finale de compétition.  Honorable mais on a vu mieux, et il n’y a pas « si longtemps »… Il faut chercher chez Jacques Santini (2002-2004) le plus fort pourcentage de victoires (79%) et chez Aimé Jacquet -le bien nommé- la plus faible propension à perdre (6% de ses matches entre 1996 et 1998). On remarque aussi que Michel Hidalgo et qu’Henri Michel était à la tête d’équipe à faire rêver, plus que de machine à gagner… Enfin, comment passer à côté de l’accident « Just Fontaine » lors du printemps 1967 : 2 petits matches amicaux pour autant de défaites, et puis s’en va… Les meilleurs footballeurs ne font sans doute pas les meilleurs sélectionneurs !